Né le 14 mars 1911 à Origny Ste Benoite (Aisne) fils de Georges et de Cécile Moyse.
Marié le 17 février 1942 à Odette Durand commune de Béville le Comte (Eure et Loir)
Son fils unique s’appelle Hoche en souvenir de son père exécuté 6 mois avant sa naissance, en septembre 42.
Georges Allart , son frère,( appelé parfois Emile) est nommé tuteur du jeune garçon.
Allart a été mobilisé en 40 et fait prisonnier. Il s’est évadé et a rejoint sa commune .
La famille est originaire de l’Aisne à Origny Ste Benoite où un monument commémore le souvenir de Hoche père qui travaille en ferme avant la guerre.
Il s’engage localement dans des actions clandestines. . Mis en prison à Amiens, il s’en évade et se cache dans une cabane où sa sœur France le ravitaille.
Arrivé à Paris il travaille dans une gare où il découvre un sac de pièces d’or qu’il tente de partager avec ses collègues. Dénoncé et arrêté, il est mis en prison à la Santé jusqu’au 15 octobre 41.
Il passe ensuite à Lèves chez son frère au hameau du Mousseau puis chez sa belle-mère Madame Durand au bourg.
Puis il va contacter le groupe de Mauger lié au Front National dans le secteur de Lèves. Il travaille à l’entrepris Massot et habite 17 rue du Bourg Neuf. à Lèves.
Il devient ouvrier d’aviation sur l’aérodrome occupé par les Allemands.
A la Noel 41 il incendie une salle de jeu de la Gestapo au château Nuilanesse.
Début janvier 42 il participe au déboulonnage des voies ferrées à St Prest.
Peu après il attaque une sentinelle allemande sur le terrain d’aviation de Chartres.
Hoche Allart fait partie du commando FTP du front national qui tente d’incendier la librairie allemande de Chartres rue du Bois Merrain le 15 mars 42. Pratiquement pas de dégâts, la librairie est déserte ce dimanche matin. Sur instruction préfectorale relayant celle des occupants allemands de la Kommandantur, le commissaire français Charles Porte arrête une dizaine de personnes dont Allart, le 23 mars 1942 .
Détenu comme otage ,il fait partie des fusillés exigés par Karl Oberg chef des SS à Paris en représailles d’un attentat dans la capitale.
Fusillé à Chavannes ,commune de Lèves le 30 avril 1942.
Cité à l’ordre de l’Armée avec croix de guerre.
Nommé capitaine, il reçoit à titre posthume le grade de Chevalier de la Légion d’honneur en 1957.
il est inhumé à Origny Ste Benoite