Vue aérienne de La distillerie des Chaises à Clévilliers. Ce groupe de résistants est un cas à part dans le […]
On appellera “groupe de village” les regroupements clandestins de résistants qui continuent leur vie civile aux yeux des autorités d’occupation et de la Gendarmerie française. Ces femmes et ces hommes conservent leur identité, leur position sociale et leurs liens familiaux tout en dédiant une partie de leurs activités à des missions clandestines.
Ces missions peuvent être de plusieurs ordres en fonction des nécessités et des capacités des individus : renseignement, accueil de clandestins, actions militaires, sabotages civils, messageries, faux papiers etc…
En Eure et loir , ce sont plus d’une trentaine de ces groupes qui sont constitués parfois en lien avec des maquis dont ils constituent la base arrière de renseignement et de soutien.
Il n’y a pas de typologie précise de ces formes de résistance qui, lorsqu’elles se créent, adoptent des formats calqués sur les réalités locales : taille du village, densité des fermes, possibilités d’encadrement et de fonctionnement, ressources, etc.
C’est pourquoi, le site propose des situations vécues très différentes les unes des autres au fur et à mesure des chargements.
Vue aérienne de La distillerie des Chaises à Clévilliers. Ce groupe de résistants est un cas à part dans le […]