Né le 2 décembre 1896.
Il habite Brezolles où il exerce la profession de plombier chauffagiste.
Il a été mobilisé en 14-18 dans l’infanterie
D’après ses mémoires il intègre le Maquis de Crucey-Brezolles à 48 ans (ce qui fait de lui un des plus anciens du maquis) le 6 juin 44 lors de la formation en forêt dans le bois de Paradis à quelques km de Brezolles où une kommandantur est installée.
Participation aux parachutages du terrain de la Pommeraie dans la nuit du 7 au 8 juin 44. Une cinquantaine de maquisards est présente dans le champ de la ferme Tourne pour enlever les 24 lourds containers d’armes et de matériels divers chargés sur des carrioles attelées et sur le camion du maraicher Esnault de Digny présent avec sa femme Carmen, mitraillette sur les genoux en sentinelle dans le véhicule à 20 ans.
Une bonne partie des colis restera quelques jours dans le hangar de la ferme Tourne sous la surveillance de Pierre Gaudin de Brezolles qui est caché sur une moissonneuse.
Le 15 aout 44 les américains passent en ville, applaudis par les habitants dont Barbot, sa femme et sa fille Claudie. Mais les Allemands sont toujours dans le secteur et patrouillent en automitrailleuse à deux reprises après le passage des américains partis libérer DREUX.
Des tirs ont lieu qui endommagent le magasin familial et un soldat français colonial est tué à Fessanvilliers. Le maquis prend alors en charge la sécurité de la ville, tandis qu’une bonne partie des résistants suit les forces US vers DREUX.
A ce titre André Barbot participera à la libération de Dreux puis de Paris où son fils Jacques est présent comme pompier lors de l’insurrection parisienne..
Médaille militaire, Légion d’Honneur et Croix de Guerre.
Décédé le 12 janvier 1983