Né le 22 janvier 1925 à St Rémy sur Avre.
Marié et père de quatre enfants,
Son père, Paulin Becquereau, exerce la profession de gendarme à la Brigade de la Ferté Vidame dont il assure la direction. Dans cette brigade la quasi totalité des gendarmes sont plus ou moins impliqués dans la Résistance comme Gustave Roussel qui deviendra chef du maquis après avoir déserté avec véhicule et uniforme en Juillet 44.
Lionel Becquereau s’engage comme enfant de troupe le 22 janvier 1943 (à 18 ans) puis, sur le point de gagner Londres, il rejoint le 10 mai 1944 le maquis FFI de la Ferté Vidame où son père, commandant la brigade de gendarmerie, soutient avec force l’action des maquisards.
Il est affecté au groupe choc dirigé par Joseph Le Noc dont il devient l’adjoint.
Ce groupe n’a pas de zone géographique précise comme les autres groupes du maquis. Ils sont disponibles pour n’importe quelle mission périlleuse. C’est le groupe Anatole.
Avant même d’être convenablement dotés d’armes et d’une formation suffisante, ils suivent les ordres du Général de Gaulle et commencent à saboter au maximum les lignes téléphoniques afin d’empêcher toutes communications.
A l’approche du débarquement, enfin mieux doté en armes et instruit par un officier parachutiste, le groupe de maquisards “Anatole” dont il fait partie et ceux de l’Orne attaquent une région assez vaste pour laisser croire qu’ils sont nettement plus nombreux que la réalité.
Ils réussissent à retarder l’arrivée de renforts allemands vers le front de Normandie et à saper le moral du camp adverse. Pour la Normandie, l’efficacité a été estimée par les alliés à un effectif équivalent à 15 divisions. Les Allemands sont dans l’obligation de dépêcher à la Ferté Vidame une unité de SS spécialisés dans la lutte anti-maquis. Heureusement, les Américains arrivent avant l’assaut final des SS. Le groupe laisse soigneusement planer le doute sur leurs identités afin de protéger la population de toutes représailles.
Le service rempli avec tant d’efficacité, d’honneur et d’abnégation par son groupe de maquisards leur permet, sur ordre du Général de Gaulle, de rentrer dans Paris en août 1944 aux côtés du Maréchal Leclerc et de la 2ème DB. Il est nommé sergent le 27 septembre 1944. »
Le chef de maquis, le 28 septembre 1944, puis le général de division Deligne, commandant la 1ère Région militaire, écriront que le combattant volontaire Lionel Becquereau a pris part avec bravoure et audace à 4 parachutages d’armes, a effectué divers coups de main au cours desquels plusieurs allemands furent tués ou blessés. La citation à l’ordre du régiment lui est décernée « pour sa brillante conduite au cours des combats de la Libération »
Lorsqu’il quitte le maquis, il est nommé, le 27 septembre 1944, au grade de sergent qu’il gardera et s’engagera dans l’armée de l’air quelques mois plus tard où il deviendra général.
Participation aux parachutages de La Pommeraie
Transport d’armes de Digny à Cocherel
Attaque d’un camion citerne le 8 août 44 route de Verneuil
explosion du pont d’Armentières sur Avre
Attaque de convois sur la route Paris Brest à St Victor sur Avre
Transport d’armes et cache en banlieue de Dreux pour la libération de la ville
Participation à la Libération de Paris
Dernier domicile connu :71 rue de la Convention Paris 15 ème
Décédé à paris le 17 avril 2015
Lionel Becquereau intégrera l’Aviation militaire et deviendra général.
Commissaire général de brigade aérienne
Expert près de la Cour d’Appel de Paris
Chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du Mérite, Croix de guerre avec étoile de bronze.