Né le 21 septembre 1921 à Auffreville-Brasseuil (Seine-et-Oise, Yvelines), maçon ; résistant FTPF d’Eure-et-Loir.
Fils de Maurice, maçon, et de Rosalie, née Le Couédic, sans profession, Maurice Cléret épousa Jacqueline Desguerre le 15 janvier 1944 en mairie de Septeuil (Seine-et-Oise, Yvelines). Le couple, domicilié à Septeuil, eut un enfant. Maurice Cléret rejoignit les FTP dans le secteur de Maintenon (Eure-et-Loir).
Il participa à des sabotages de la ligne de chemin de fer Granville-Paris et contre des pylônes reliant les lignes téléphoniques des camps d’aviation de l’Eure utilisés par les occupants.
Arrêté le 2 février 1944 par la police de la sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) appelée communément la Gestapo, il fut jugé le 15 mars 1944 par le tribunal de la Feldkommandantur 544 de Chartres déplacé à Fresnes.
Condamné à mort pour « activités de franc-tireur », Maurice Cléret fut passé par les armes le 30 mars 1944 à 15 h 13 au Mont-Valérien parmi trente et un résistants d’Eure-et-Loir. Son inhumation eut lieu au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Le secrétariat général aux Anciens Combattants lui attribua le 13 décembre 1945 la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur la cloche commémorative du Mont-Valérien et sur le monument aux morts de Septeuil ; une rue de la ville porte son nom.
https://maitron.fr/spip.php?article167370, notice CLÉRET Maurice, Charles, Julien par Daniel GrasonCe