GAREIL Georges

Né le 27 juin 1923 à Serazereux (Eure-et-Loir), mort en action le 11 août 1944 à Châtaincourt (Eure-et-Loir) ; résistant du Mouvement de Libération nationale (MLN) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Georges Gareil était le fils de Georges Aimé Gareil et d’Hermance Eugénie Lebée, son épouse.
Il entra dans la Résistance au groupe de Tremblay (Tremblay-les-Villages), secteur Nord d’Eure-et-Loir issu du Mouvement de Libération nationale (MLN), où ses services furent homologués à compter du 1er juin 1944. Selon le CEDREL, il dépendait du groupe des Chaises sur la commune de Clévilliers dont le chef, Jules Divers, reçut l’ordre de Maurice Clavel, alias Sinclair, chef de la Résistance d’Eure-et-Loir, de renforcer les maquis de Saulnières et Bourg-l’Abbé. Il participa à des destructions de lignes téléphoniques et signalisations et des poses de mines. Il fit partie du groupe de résistants détaché au maquis de Saulnières et arriva début août 1944 à Neuville-les-Bois au sein du groupe de Charles Taupin qui préparait avec d’autres résistants l’attaque d’une compagnie SS qui y était stationnée.
Le 11 août 1944 le maquis attaqua une compagnie de la 9. SS-Panzerdivision “Hohenstaufen”, à Neuville-les-Bois, village dépendant de Châtaincourt (Eure-et-Loir). Georges Gareil fut mortellement touché par les balles allemandes de même que Lucien Dupuis qui était pourvoyeur du fusil mitrailleur et tirait ses rafales vers l’ennemi, d’abord surpris puis réagit ensuite promptement.
Il est inhumé au cimetière communal, à Serazereux (Eure-et-Loir).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il obtint également une Citation avec attribution de la Croix de guerre 1939-1945 “Combattant courageux et toujours volontaire pour les missions dangereuses. Participe à de nombreux sabotages. Lors de l’attaque d’un convoi le 11 août 1944, tombe sous les balles allemandes à Neuville les Bois”.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Châtaincourt et le monument aux morts, à Serazereux (Eure-et-Loir).

Sources : archives CEDREL, Maitron résistants

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