Né le 1er février 1911 à Bouglainval (Eure-et-Loir), menuisier ; résistant dans les FTPF d’Eure-et-Loir.
Fils de Henri Anatole Gautier, cafetier, et d’Angelina Laugeray, épicière, Albert Gautier résidait dans la commune de Pierres près de Maintenon (Eure-et-Loir). Il s’engagea dans les FTPF, organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France (FN), mouvement de résistance dirigé par le Parti communiste français (PCF).
En décembre 1943 et janvier 1944, les FTPF du secteur furent décimés par la répression de l’occupant et de l’administration de Vichy (l’inspecteur Denuzières et Le Baube, préfet d’Eure-et-Loir). Arrêté probablement par la Sipo-SD à l’instar de ses camarades FTPF, Albert Gautier fut interné à Chartres (Eure-et-Loir) puis transféré à Fresnes.
Il fut condamné à mort le 15 mai 1944 pour « activité de franc-tireur » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 544, Abt. B de Chartres, qui a siégé à la prison de Fresnes. Il fut passé par les armes au fort du Mont-Valérien le 30 mars 1944 à 15 h 13 avec ses camarades FTPF d’Eure-et-Loir
Albert Gautier fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Homologué au grade de lieutenant des FTPF, il fut reconnu « Mort pour la France » par le ministère des Anciens Combattants le 28 octobre 1957.
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Mont-Valérien et une rue de Pierres (Eure-et-Loir) porte son nom.
https://maitron.fr/spip.php?article169341, notice GAUTIER Albert, Henri par Dominique Tantin,