Né le 16 avril 1920 à Paris (XIVe arr.), blanchisseur ; résistant dans les FTPF d’Eure-et-Loir.
Fils de Georges Gillet, charretier, et de Blanche Rebours, sans profession, André Gillet était domicilié à La Touche (Eure-et-Loir). Il s’engagea dans les FTPF, organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France (FN), mouvement de résistance dirigé par le Parti communiste français (PCF).
En décembre 1943 et janvier 1944, les FTPF du secteur furent décimés par la répression de l’occupant et de l’administration de Vichy (l’inspecteur Denuzières et Le Bauble, préfet d’Eure-et-Loir). Arrêté probablement par la Sipo-SD à l’instar de ses camarades FTPF, André Gillet fut interné à Chartres (Eure-et-Loir) puis transféré à Fresnes.
Il fut condamné à mort le 15 mai 1944 pour « activité de franc-tireur » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 544, Abt. B de Chartres qui a siégé à la prison de Fresnes. Il fut passé par les armes au fort du Mont-Valérien dans l’après-midi du 30 mars 1944 avec ses camarades FTPF d’Eure-et-Loir
André Gillet fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Il fut reconnu « Mort pour la France » par le ministère des Anciens Combattants le 16 avril 1948.
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Mont-Valérien et sur celui de Bonneval (Eure-et-Loir).
https://maitron.fr/spip.php?article169385, notice GILLET André, Marcel par Dominique Tantin,