HARTMANN Jean

Nom de guerre :

Victor puis Lepreux (après son évasion)

Né le : 12.04.1923

à : Le Kremlin-Bicêtre

Domicilié  : 148, avenue Jules Coutant – Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)

Profession : ouvrier spécialisé à la Compagnie des Lampes

Front national

Il est interné suivant un arrêté  de la Préfecture de Police de Paris en date du 26.04.1943.

Il est arrêté le 23.06.1942 par la police française sur son lieu de travail à Ivry-sur-Seine.

Il arrive à Voves le 19.11.1943 en provenance de Pithiviers (Loiret)

Il part de Voves le 06.05.1944 en s’évadant par le tunnel.

Son certificat d’études primaires obtenu, Jean Hartmann apprend le métier de boucher à 14 ans.

Membre des Jeunesses communistes depuis 1936, il est responsable des loisirs au cercle d’Ivry en 1938. Adhérent au Partie communiste, il est en 1941, responsable politique du secteur d’Ivry sous le pseudonyme de Victor. I  serait, dès octobre 1940, membre d’un groupe de l’O.S.. Il participe à des actions de sabotage contre une scierie et à l’usine (Fabrique Réunie des Lampes Electriques) où il travaille à Ivry. Arrêté avant son père Marcel (semble-t-il) qu’il retrouve à la prison de la Santé (Paris). Il est accusé d’être depuis 1941 membre d’un triangle chargé de diffusion de tracts et collage de papillons. Pour ces faits et les suspicions de sabotages, il est condamné à un an de prison et 1 200 francs d’amende par la section spéciale de Cour d’appel de Paris en date du 30.11.1942, pour infraction au décret du 26.09.1939. Sa peine expirée, à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), Jean Hartmann est interné le 26.04.1943 à la prison des Tourelles (Paris) en application du décret du 18.11.1939.

Tranféré le 06.07.1943 à Pithiviers (Loiret), Jean Hartmann arrive à Voves le 19.11.1943.

A Voves immatriculé 1640, il est détenu dans la baraque 28.

Continuant son action d’organisation parmi ses camarades internés, il ne se fait cependant pas remarquer par la direction du camp lors de son passage en Beauce.

Dans la nuit du 05 au 06.05.1944, il est l’un des 42 évadés par le tunnel.

Après son évasion, Jean Hartmann est affecté en tant que responsable des Jeunesses communistes et chef de secteur de : Mantes, Bonnières, Magny, Conflans, Chatou, Poissy, chargé plus particulièrement, d’organiser le combat armé, d’entraîner des maquis pour des opérations de sabotages et de destruction.

Nommé sous-lieutenant FTPF en juillet 1944, puis promu lieutenant, il a le commandement de la 2ème compagnie du bataillon Gabriel Péri. Il prend part à la libération de son secteur et, avec sa compagnie, participe à la libération du fort du Mont Valérien.

Ses services accomplis dans la résistance sont comptabilisés du 15.10.1940 au 30.07.1944. Le grade fictif de sous-lieutenant lui est attribué au titre de la Résistance intérieure française.

A la libération, nommé secrétaire régional des Jeunesses communistes de Paris Nord, il suit des cours fin décembre, devient secrétaire à l’organisation du PCF de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Maurice Thorez le choisit comme secrétaire parlementaire.

De retour dans le secteur industriel en tant que tourneur, Jean Hartmann occupe diverses postes de responsable syndical et politique tel que membre du secrétariat fédéral Seine-Sud, devenant permanent, membre du comite central. Il quitte ses fonctions en 1966 lors de la création de la fédération du Val-de-Marne.

Le titre d'”Interné résistant” a été attribué à Jean Hartmann le 25.05.1961.

Décédé le 21.05.1980 à Villejuif (Val-de-Marne)

 

Source : Comité du Souvenir de Voves

 

 

 

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