Né le premier janvier 1922 à Loudéac, il fait partie d’un groupe détaché des résistants des Chaises sur la commune de Clévilliers dont le chef, Jules Divers, a reçu l’ordre de Sinclair pour renforcer les maquis de Saulnières et Bourg l’Abbé.
Le Bozec arrive donc début août 44 à Neuville les bois au sein du groupe de Charles Taupin qui prépare avec d’autres l’attaque d’une compagnie SS qui y stationne.
Il est affecté au chargement du fusil mitrailleur tenu par Gaston Bonnard. Avec le pourvoyeur Georges Nicolas, le trio est posté sur la rue principale en arrière des habitations pour prendre l’axe en enfilade.
Les tirs commencent contre les auto-mitrailleuses allemandes qui sont assez loin. Pour avoir une meilleure vue le groupe se déplace vers une mare qui est un poste gardé par une sentinelle allemande armée d’une paire de jumelles.
L’effet de surprise étant disparu le groupe doit se sauver par les chaumes. Mais Le Bozec et Nicolas hésitent à suivre Gaston Bonnard toujours armé de son FM, et se terrent dans un fossé où les soldats les font prisonniers.
Plus tard ils sont conduits à Escorpain dans la campagne où ils doivent creuser leurs tombes avant d’être fusillés le 11 août 44.
Jean Marie Le Bozec est inhumé à Neuville les Bois.
Mort pour la France