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Né le 15 avril 1909 à Miraumont (Somme), maçon et résistant au sein des FTPF d’Eure-et-Loir, marié, un enfant.
Fils d’Henri Peltiez et de Blanche Delandy, Maurice Peltiez, était domicilié à Saint-Martin-de-Nigelles (Eure-et-Loir). Il participa en 1943 au groupe de Francs-tireurs et partisans (FTP) dirigé par Georges Léger.
Il est l’auteur d’un sabotage important au Pont de la Motte et est recherché par les Allemands.
Pris en décembre 1943 avec Gautier et 6 autres FTP, il est conduit à Chartres où la Gestapo le torturera violemment. Le commissaire français Denuzières, sous uniforme allemand, participe à ces tortures en utilisant sa cravache qu’il a baptisé “Rosalie”.
Il est probable que Peltiez n’ai pas pu résister à ce traitement et qu’il ait dû lâcher quelques noms d’ailleurs déjà connus des tortionnaires.
Il fut arrêté pour « activité de franc-tireur » en décembre 1943 à Saint-Martin-de-Nigelles avec de nombreux résistants locaux. Le tribunal allemand FK 544, Abt.B de Chartres (Eure-et-Loir) déplacé à Fresnes le condamna à mort le 15 mars 1944. Détenu à Fresnes, il a été fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien parmi trente et un résistants d’Eure-et-Loir, dont ses camarades Pierre Bouttier, René Le Gall et Louis Savouré.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le secrétariat aux Anciens Combattants en date du 14 novembre 1945.
Maurice Peltiez fut homologué lieutenant des FFI à titre posthume.
Son nom figure sur la cloche commémorative du Mont-Valérien et sur la plaque commémorative de Saint-Martin-de-Nigelles où une rue porte son nom.
https://maitron.fr/spip.php?article169759, notice PELTIEZ Maurice par Annie Pennetier, Claude Pennetier