Il est né à Gien (Loiret) le 18 aout 1897.
C’est un huissier dans la région de Bonneval et, très tôt, il prend des initiatives pour constituer un groupe de résistance qui s’avérera très actif. Dès 1940, il prend des contacts en vue de cet objectif.
A Bonneval, son groupe est précurseur des activités clandestines. Relié très tôt avec le Front National d’obédience communiste, il rejoint les Francs Tireurs et Partisans (FTP) de la région.
Plus tard ,un autre groupe dirigé par Jules Gouzy et lié à Libération Nord se constituera à Bonneval.
Le 26 juin 1940 Georeges Gautier, avant même la constitution du groupe, sabote un camion allemand et la moto d’un de leurs soldats.
Dès 1941, Fernand Petit subit plusieurs perquisitions allemandes qui cherchent à identifier un réseau de fournitures de faux papiers dans lequel Petit est impliqué. Bien qu’il sache être surveillé par l’Occupant, il continue ses activités et notamment en participant à la récupération des armes parachutées en septembre 1943 à Logron.
Il organise également des coups de main pour saboter des locomotives utilisées par la Wehrmacht. Le 12 novembre 1943 son groupe fait dérailler un train à Marboué sur la ligne Paris-Tours.
Le 30, c’est le sabotage de l’usine Méroger près de Bonneval qui travaillait pour les Allemands.
Le 22 décembre 1943, il est arrété et affreusement torturé pour le faire parler.Enfermé entièrement nu dans une chambre froide durant 4 jours avec les pieds et les mains attachés, il résistera encore.
De dépit, les tortionnaires l’expédient à Mathausen où il décédera le 20 avril 1945 soit 8 jours avant la libération du camp par les Américains.