Il est né le 13 mai 1916 à Illiers.
Fils de Rémi Sédillot, cultivateur, et de Marthe Barrollier, sans profession, Pierre Sédillot travaillait avec son frère François, dans la ferme familiale de La Grande Barre à Illiers,
Pierre Sédillot, alias « Simon » organisait le groupe FTPF Francs-tireurs et partisans français d’Illiers depuis 1942.
Il participa à des sabotages de voies ferrées (ligne de Chartres à Courtalain) et de pylônes électriques dans les secteurs d’Orgères-en-Beauce et Toury. Cette activité lui valut d’être nommé chef de détachement. Recherché par la Gestapo, Pierre Sédillot quitta La Grande-Barre ; il fut affecté par Roland Gaudy au service de renseignements et effectua des liaisons pour l’Inter-région.
Dans le cadre de la vague d’arrestations menées par les polices française et allemandes, Pierre Sédillot fut arrêté le 21 janvier 1944 à Péronville par la Sipo-SD pour « activités de franc-tireur », il était l’auteur présumé d’attentats et de sabotages. il a été dénoncé par le traître Pipet qui, avec son épouse maîtresse du commissaire Denuzières, avait infiltré le groupe de résistants.
Incarcéré à Chartres, puis à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il fut condamné à mort le 15 mars 1944 par le tribunal militaire allemand FK 544 de Chartres déplacé à Fresnes.
Les autorités allemandes ont transférés ces dossiers pour accélérer l’instruction et la sentence fatidique.
Pierre Sédillot a été fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien par les autorités allemandes. Il est l’un des trente et un fusillés d’Eure-et-Loir.
Inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine, il a été ré-inhumé à Illiers où son nom est inscrit sur le monument aux morts.
La mention « Mort pour la France » lui a été décernée et il a été homologué lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Titulaire de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance, le titre d’interné-résistant lui a été attribué par décision du 27 septembre 1954.
La Cloche commémorative du Mont-Valérien porte son nom.