SIMONDIN Maurice

Nom de guerre :

Saury Marcel (après son évasion)

Né le : 05.12.1921

à : Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)

Domicilié : 11 rue du Parc – Gennevilliers (Hauts-de-Seine)

Profession : tourneur

Il est interné suivant un arrêté de la Préfecture de Police de Paris en date du 30.07.1941.

Il est arrêté le 29.12.1940 à Gennevilliers par les services du commissariat d’Asnières.

Il arrive à Voves le 07.05.1942 en provenance de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

Il part de Voves le 06.05.1944 en s’évadant par le tunnel.

Maurice Simondin est syndiqué de 1938 à 1940 et militant actif avec des responsabilités au sein des Jeunesses communistes de 1939 à octobre 1940 à Gennevilliers. N’ayant pas admis que l’usine qui l’emploie travaille pour l’armement allemand, il procède à des sabotages.

Arrêté sur dénonciation, en application du décret du 18.11.1939 il est dirigé sur la prison de La Santé à Paris puis à celles de Fresnes (Val-de-Marne) du 07.05.1941 au 29.07.1941, afin de purger une peine de prison de 8 mois pour infraction au décret du 26.09.1939.

Le 30.07.1941 il est envoyé au dépôt (la Conciergerie, Paris 1er) jusqu’au 18.09.1941 puis interné à Châteaubriant. Il est transféfé à Voves en date du 07.05.1942.

A Voves immatriculé 848, il est détenue ddans les baraques 43 puis 24.

Le 14.04.1943, il refuse de signer l’engagement d’honneur en cas de libération.

Maurice Simondin suit plusieurs cours au sein de l’université y donnant également des cours de géométrie. Il joue un rôle important dans la préparation et l’organisation de l’évasion par le tunnel, étant l’un des responsables de la baraque des douches.

Il est l’un des 42 évadés, responsable militaire de son groupe.

L’évasion réussie, il regagne la capitale. Il est mis en contact avec Paul et Madeleine Saniez qui le font rejoindre, dès le 10 mai, le maquis FTPF de la vallée de la Vère (Orne) commandé par Paul. Nommé chef de détachement, Maurice prend part à : des transports d’armes, des sabotages de voies de communications ennemies, des destructions de matériels allemands, des poses de mines. Il participe à l’installation d’une imprimerie clandestine à Montilly-sur-Noireau (Orne).

Les 16 et 17 août, il prend part au côté des Britanniques à la libération de Flers (Orne).

Maurice Simondin est rendu à la vie civile à compter du 02.09.1944.

La paix revenue, il rejoint Gennevilliers, épouse Eliane, la fille de Paul Saniez. Elle était son agent de liaison au maquis sous le pseudonyme de “Andrée”.

Il reprend son métier de tourneur. D’octobre 1945 à décembre 1946 il est rédacteur au journal L’avant garde, puis rédacteur sportif au journal L’Humanité de décembre 1951 à août 1952 et permanent au Parti communiste.

En 1954 et jusqu’à son départ de Gennevilliers en 1956, il siège au conseil municipal de la ville en tant qu’adjoint aux sports.

Il enseignera dans un centre de formation (tourneur) puis reprend un poste de tourneur jusqu’à un accident à la colonne vertébrale. Travaille alors avec son beau-père qui possède un fond de commerce de cyclos et motos puis sera à son compte. Il le vend en 1975. (Eliane Simondin, entretien téléphonique en novembre 2019).

Il militera au sein de l’amicale de Châteaubriant-Voves-Rouilléa.

Le titre d'”Interné politique” a été attribué à Maurice Simondin le 08.12.1954.*

Le titre d'”Interné résistant” lui est refusé à la même date.

Maurice Simondin est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d’argent : citation à l’ordre de la division (12.03.1945) faisant référence à ses qualités de chef et à sa bravoure.

Décédé le 02.04.2007 à Rambouillet (Yvelines)

 

Source : Comité du Souvenir de Voves

 

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