Il est né à Lodz en Pologne le 4 février 1921.
Il est tailleur-couturier à Paris lorsque les Allemands envahissent la France. Il travaille aux Ets Prevet Bd Poissonnière du 15-11-39 au 3 juin 40.
Dès l’arrivée des soldats il quitte Paris pour aller se cacher à Epeautrolles chez Triballet comme ouvrier agricole en 1941, bien avant le STO.
Il reste deux ans à Ermenonville-la-petite en ferme chez Dorsemaine, puis à compter du 25 octobre 43 chez Madame Chantard à Sérazereux.
C’est là qu’il rencontre les résistants du groupe Secteur Nord de Clévilliers dirigé par Jules Divers, directeur de la distillerie de betteraves.
Il rejoint le groupe Hamelin de cette grosse organisation résistante à partir du 1er août 44.
Il participe aux nombreuses actions militaires de cette organisation : attentats, attaques de convois, minage des routes ,etc avec le maquis de Bourg l’Abbé où il est arrivé avec une dizaine de résistants en renforts envoyés par Jules Divers vers le 5 aout 44.
Il est présent à Chartres pour la libération de la ville et monte à Paris avec les maquisards et résistants du département.
Boulevard Saint Michel, il est aux cotés du lieutenant Martinet qui est tué par une sentinelle cachée dans un blockhaus individuel et qui empêche toute progression des résistants vers l’objectif : le Sénat et le palais du Luxembourg.
Silvia Montfort, qui est aussi là, lui demande d’aller chercher un char vers les troupes de Leclerc qui suivent pour dégager la route mais il refuse. Alors elle se débrouille pour trouver un contact et ramène un blindé qui décapite la guérite et le soldat qui était dedans. Une plaque évoquant Martinet sera posée un peu plus loin sur le boulevard.
Swet signe le 1er septembre 44 un engagement pour la durée de la guerre avec l’Armée Nouvelle et participe aux nettoyages des poches de l’Atlantique à Royan-Pointe de Grave- Oléron dans le cadre de son ralliement au 1er bataillon de marche d’Eure et Loir du 21 octobre 44 au 8 mai 45.
De retour il est affecté à la garde de prisonniers de guerre allemands à Thionville avec la 500 ème compagnie de garde.
Après la guerre, il retrouve son métier et son emploi à Paris comme ouvrier mécanicien et tailleur.