Chartres Médiathèque

   • LIEU : Médiathèque l'Apostrophe
  • DATE DE L'INTERVENTION : 18 mai 2018
   • PARTENAIRE(S) : Médiathèque

RESISTER EN EURE ET LOIR

Quinze des derniers témoins directs de la Résistance Eurélienne s’expriment ici sur leur parcours de combattants de l’ombre. Ils apportent un éclairage précieux sur ce que fut la résistance, les maquis, les parachutages et les combats inégaux.

Ces jeunes gens d’une vingtaine d’années, sans aucune expérience militaire vont combattre seuls dans un département occupé massivement par les forces allemandes. Le courage et l’ingéniosité les portent face à cet adversaire redoutable qui leur fera payer le prix du sang : pendaisons, exécutions, déportations et tortures constituent les réponses de l’occupant.

Ils seront là pour renseigner les américains en aout 44 et pour combattre à leur côté. Ils seront là pour libérer Paris, et les poches de l’Atlantique.

C’est leur histoire qu’ils racontent eux-mêmes.

16 h 30 l’Apostrophe, auditorium

Dans cet immeuble rénové se tenait la grande poste de Chartres. Durant l’occupation les services allemands venaient chaque jour récupérer leurs courriers, dont de nombreuses lettres de dénonciations. C’est là qu’en 1944 une jeune fille de Thivars est venue guetter la “souris grise” allemande qui récupérait ce courrier. Celle qui n’est pas encore “Nicole Minet” agent de liaison FTP s’appelle Simone Segouin.

Lorsque la supplétive en uniforme est entrée à la Poste, Simone lui vole son vélo et va tranquillement traverser Chartres à pied avec sans se soucier de la plaque d’identification et de la couleur caractéristique vert-de-gris du vélo.

Plus loin et à l’abri, elle repeindra la bicyclette en bleu et l’utilisera pour toutes ses missions jusqu’à la Libération.

C’est aussi dans cet immeuble que s’installera mi août 44 un des trois regroupements des résistants de la ville pour participer à la Libération. Les postiers passeront à la barbe des soldats des sacs postaux remplis d’armes pour les combattants civils qui se regroupent en ville. Un agent anglais parachuté sera caché dans ces locaux qui sont perquisitionnés par la Werhmacht mais les soldats ne le trouveront pas, ni les 200 brassards FFI cachés là en attendant le déclenchement de l’insurrection chartraine.

Vers le 23 août, le Général De Gaulle prononcera un discours célèbre sur le parvis de la Poste devenue aujourd’hui la Médiathèque de Chartres.

Charles de Gaulle s’adresse aux chartrains depuis la poste centrale. Aout 1944
L’insurrection de Chartres, Simone est là (casque sur la tête)
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